Les
années passent et FRIDA KALHO reste toujours l'unique peintre à
avoir exprimé avec tant de force ses propres sentiments de
souffrance physique et moral.
Mais
comment le faire quand on est ligoté dans un corset de plâtre ou
immobilisé des jours et des jours avec une colonne vertébrale en
miettes?
Elle
a su, au plus profond de sa solitude trouver en elle la force
salvatrice.
Une
énergie formidable.
Une
résilience.
Résister,
vivre crier, s'exprimer.
Se
battre encore et encore face à la douleur.
Dotée
d'une âme 100% mexicaine (comme son mari Diego Rivera), son œuvre
fait référence à l'histoire et aux coutumes de sa terre natale.
Pendant
longtemps les toiles de ce couple terrible n'ont pas été réunies
en un même lieu d'exposition. La ville de Paris en début d'année a
réparé cet affront (exposition à l'orangerie dans le jardin des
tuileries).
Un
film, réalisé en 2002 et qui porte son nom retrace sa vie
tourmentée.
Je
vous encourage à le voir même si le déroulement chronologique de
la biographie de l'artiste mexicaine est écorné et certains faits
traités un peu rapidement...