mardi, septembre 06, 2011

It's ALL OVER ?!

Depuis le 1er août, la salle d’exposition lyonnaise d’ « ALL OVER » rue des Claudiennes n’est plus.

Une fermeture pour raisons économiques (dur dur d’être indépendant).
Ces murs ont accueillis de nombreux artistes qui ont pu réaliser leur installations avec une totale carte blanche :
Sixo, Al Stark, Eroné, Amose, Oteki, Zbiok, FRM, Interesni Kazki,
 Blo, Kid Chalao, Ruina, Havec, Rudy Guedj, Geometric Bang,
 toute la clique d'arbitraire, Stéréotype, Madame Lapin,
Omick, Spé, Yanbo, Mosa, Bruno Leyval, Kashink, Specio, N'roll,
 Sammy Stein, Julien Kedryna, Marine Le Saout, Vanessa Dziuba, Bobaxx,
 Usine, Rekm et le TTcrew, Tobler*One, Zerozedrip, Antiz, Superscript,
Thème, Tetsouille, Plot, Monsta, Meda, Spyre, Matwo, Olli Mighty, JGBrok,
Jeanspezial, Brusk, Lksir, Vexta, Niark1, Monsieur Qui…

Baladez-vous sur le site ALL OVER car il vaut vraiment le coup d’œil !

Mais attention, il y a encore de la vie !
L’atelier de sérigraphie (papier ou textile) et le shop (vente d’affiches, livres, textile et autres…) fonctionnent toujours.


Les Annees 50 et son Architecture

Depuis la création de se blog (il y a six ans), aucun article n’avait été réalisé sur l’Architecture.
Lors d’un séjour à ROYAN, j’ai appris que cette ville porte le surnom de :
« ville la plus cinquante de France ».
 La curiosité m’a poussé à savoir pourquoi. Au fil de mes ballades, j’ai essayé de comprendre cet élan novateur de création architecturale.

1945 :    les troupes alliées bombardent a ville. Tout le centre est détruit. Cendres et poussière. Tout est à reconstruire.
1950 :    la guerre est finie. On ne pourra jamais reconstruire à l’identique et puis il y a urgence car il faut faire face à la fort poussée démographique d’après guerre. De nombreux immeubles sont construits rapidement. Parallèlement, les années 50 sont considérées aussi comme la décennie de l’envol et de la prospérité naissante. Les années de crise ont été surmontées, il règne une ambiance euphorique de grand départ vers des avenirs brillants. Un optimisme général illumine cette génération qui renaît du chaos.

 
 
 
 
 

 
 
 















De Gaulle valide la création de villes nouvelles qui ont été un véritable laboratoire d’architecture pour les grands architectes que nous connaissons aujourd’hui (comme Le Corbusier).






A présent, partons pour le Brésil afin d’évoquer l’œuvre d’un visionnaire :

Oscar Niemeyer
Ce dernier use de béton dans un jeu inattendu de lignes droites et des courbes. Il se démarque des raides angles droits du mouvement moderne et se fait plutôt le chantre de la sensualité des « courbes que je trouve dans les montagnes de mon pays, dans le cour sinueux de ses rivières, dans les vagues de l’océan et sur le corps de la femme aimée ».


Inaugurée en 1960, Brasilia devient  un mythe qui sera classé par l’Unesco au Patrimoine Mondial de l’humanité en 1987.




J’avoue avoir souvent critiqué ce genre d’architecture ou toutes ces lignes tirées à la règle dégagent une sensation de froideur extrême. J’avoue avoir douté de ces ouvrages à la modernité audacieuse mais avec le temps on fini par regarder les choses sous un autre angle.
Pour finir une citation intéressante et assez applicable à l’Art en général :

« Tu peux aimer ou pas, mais tu ne peux pas dire que tu as vu des choses semblables »

                            (O.Niemeyer)