lundi, septembre 21, 2009

MANDRIL


Le retour aux pinceaux
(entre deux biberons et vingt portes automatiques) !

peinture acrylique et feutres posca sur 4 mini toiles
(l'ensemble: 10*10 cm)

NOTRE PLUS BELLE OEUVRE


Nos deux charmants garçons sont nés le 22 janvier dernier.
SACHA et NOE
Bonheur, fatigue, stress et bonheur !
Les petits loulous demandent beaucoup d'attentions et de soins.
Les journées sont bien remplies mais c'est vraiment une expérience unique et merveilleuse !
Vive la vie!

samedi, septembre 12, 2009

Il est temps de se secouer

L’autre jour, je circulais en voiture dans une zone industrielle de Seclin (Nord de la France) soudain, je vis une grosse fumée noire et épaisse monter dans le ciel.

Pensant tout d’abord à un départ d’incendie j’accélérais et me dirigeais vers sa source. Peut être qu’il y avait urgence et qu’il fallait assister à l’évacuation de personnes en danger pensais-je.

Bien fut ma surprise de constater une fois sur place qu’il ne s’agissait pas d’un incendie mais d’un feu volontaire de pneus de voitures.

C’était des ouvriers de chez Michelin qui protestaient.

Reprenant ma route, je me mis à méditer :

Voila dix ans qu’un malaise économique mondial nous ronge peu à peu. Du Nord au Sud, aucune région, aucun territoire n’est épargné.

Qui n’a pas un proche dans sa famille, son entourage qui n’est pas touché par ce phénomène de la délocalisation ?

Véritable mal de notre temps !

Le modèle capitaliste a du plomb dans l’aile avec, par exemple, des différences sociales de plus en plus marquées (des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres)

L’économie mondiale fonce et accélère droit dans le mur. Pus rien ne la freine, pas même les cracks boursiers et les délits financiers.

Alors peut-être qu’il est temps de muter.

De passer à autre chose.

Qui plus est, quand la Nature et notre Environnement se dégradent à grands pas.

La menace est réelle. L’enjeu est important, il y va de notre survie.


Voila que certains proposent de stopper les machines et de passer sur un système de décroissance sélectif.


Ces solutions proposées, souvent basées sur le partage des richesses ne sont pas si utopistes et puisque notre mode d’économie ne fonctionne plus comme avant alors pourquoi ne pas essayer un autre mode (ou du moins tendre vers un autre mode) ?

Il ne faut pas se leurrer : on n’arrête pas un paquebot en un clin d’œil.

Les mentalités ne changeront pas du tout au tout du jour au lendemain.

Il faudra du temps.

Il faudrait réaliser des essais concrets sur des villes tests. L’Union Européenne aurait un grand rôle à jouer : celui de réguler, analyser, surveiller voir alarmer cette grande opération. Elle serait à l’image d’un aiguilleur du ciel qui gère le trafic aérien.

Quelle force politique française sera capable de relever ce défi ?

Qui défendra des idées de mutations par des plans bien définis et réalisables ?


L’avenir de notre planète est entre nos mains…